Ou Comment l’équipe écologiste/extrême gauche de la Ville de Lyon profite de la crise sanitaire
La semaine dernière, sous couvert de crise sanitaire, la majorité Verts/extrême gauche à la Ville de Lyon a discrètement pris la décision d’imposer le « menu unique sans viande » dans toutes les cantines scolaires des écoles publiques de la 2e ville de France à partir de ce lundi 22 février.
Alerté par un mail de Stéphanie Léger, adjointe au Maire de Lyon, déléguée à l’éducation, à l’attention des adjoints d’arrondissements qui présentait cette mesure en raison du protocole sanitaire, notre groupe Droite, Centre & Indépendants s’est immédiatement emparé du sujet et s’est employé à protester vivement contre ce tour de force de la municipalité écologiste pour imposer son idéologie aux enfants lyonnais.
De quoi s’agit-il ?
Sans aucune concertation ni avis préalable des parents ou des élus municipaux, l’équipe de Grégory Doucet est en passe d’imposer, au nom d’une idéologie et de concepts moraux (mouvements animalistes et antispécistes), l’absence de viande dans les menus des écoles dès la rentrée des vacances scolaires de lundi prochain 22 février.
Il ne s’agira pas, en effet, d’une option, mais bien d’un « menu unique sans viande pour pouvoir servir plus rapidement les élèves et fluidifier les repas », comme l’indique Stéphanie Léger, adjointe à l’éducation de la Ville de Lyon, dans un mail daté du 15 février.
Lyon, seule ville de France à ne pas pouvoir proposer de viande ?
Dans la capitale historique de la gastronomie, en pleine pandémie, l’équipe de Grégory Doucet se cache derrière des critères techniques de préparation de repas et de fluidité de service. Il s’agit tout simplement d’une imposture. Les prestataires de restauration collective vous le confirmeront. Rien dans le protocole sanitaire n’impose de passer à un menu unique ou n’empêche de cuisiner de la viande. Pas plus que du poisson ou des œufs. Lyon serait ainsi la seule ville en France à devoir se conformer à de telles mesures, alors que pour les familles modestes, la cantine est souvent le seul lieu où les enfants peuvent manger de la viande dans la semaine.
Pourquoi cette mesure doit-elle être combattue ?
Depuis la rentrée de septembre, la nouvelle majorité écologiste / extrême gauche était déjà passée à un cran supérieur sur l’offre végétarienne. Mais cette nouvelle décision est une étape supplémentaire, une manière d’asséner un choix, sans concertation et sans laisser aucune alternative ; c’est proprement inadmissible. Il s’agit très clairement, à travers les enfants, d’avancer vers un changement de société, à bas bruit, en imposant une idéologie. La mesure a d’ailleurs été soutenue par les activistes de L214 et tous les militants des mouvements anti-spécistes et animalistes, qui ont publiquement salué la décision de Grégory Doucet sur les réseaux sociaux. Une décision qui, sous couvert d’excuse sanitaire, permet en réalité à l’équipe de Grégory Doucet d’accélérer ce qu’ils avaient prévu dans leur programme de campagne d’instaurer de 2 à 4 repas végétarien par semaine (menu 100% végé) dès 2022.
Une mesure illégale
Cette mesure est pourtant contraire à l’arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la “qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire”. Cet arrêté impose, sur une durée de 20 jours, au moins 4 repas avec en plat protidique, des viandes non hachées de boeuf, veau, agneau, et autant avec du poisson.
Retrouvez-nous le lundi 22 février à 9h30, en ouverture du Conseil municipal, où notre groupe formulera une proposition au Maire de Lyon, pour sortir de cette situation.
Groupe Droite, Centre & Indépendants à la Ville de Lyon
Élus municipaux :
2e : Pierre OLIVER, Florence VERNEY-CARRON, Denis BROLIQUIER
3e : Béatrice de MONTILLE, Étienne BLANC
6e : Pascal BLACHE, Laurence CROIZIER, Jean-Michel DUVERNOIS, Françoise BLANC, Romain BILLARD
Élus d’arrondissement :
2e : Jean-Stéphane CHAILLET, Maryll GUILLOTEAU, Pauline GROSJEAN, François ROYER, Aurélie BONNET SAINT GEORGES, Jean-Bernard NUIRY, Stéphanie STAN / 3e : Goveille TANDONNET, Thierry RICARD / 4e : Anne PELLET / 5e : Anne PROST / 6e : Christian TERMOZ-MAZAN, Isabelle RAMET, Gérald AVAKIAN, Virginie FOURNEYRON, Hervé BRUN, Analia CABRERA, Olivier BOUZARD, Dominique TRIBALAT, Samuel SOULIER, Isabelle BURTIN, Jacques STUDER / 7e : Emilie DESRIEUX / 8e : Emmanuelle JENN
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