En tant qu’avocat, mais aussi tout au long de ma vie politique, j’ai toujours été un ardent défenseur des libertés individuelles et des libertés publiques. Libertés des collectivités territoriales, liberté de création d’initiative et de développement dans le domaine économique, mais aussi liberté de la presse -j’ai par exemple rapporté la loi de protection des sources des journalistes, liberté d’association, liberté de manifestation et d’expression.
À l’heure où un grand nombre de formations politiques, en France comme dans le monde, remettent en cause cette liberté, j’ai souhaité, en prenant mon mandat de Sénateur, adhérer à l’Union interparlementaire internationale pour défendre les libertés parlementaires dans le monde.
Alors que se développent de nouveaux empires, que naissent de nouvelles dictatures, se développent des régimes toujours plus autoritaires, la voix de la France doit être entendue.
Lors de la session de l’Union interparlementaire qui s’est déroulée cette semaine à Kigali, j’ai eu l’honneur de siéger au Comité des Droits de l’Homme des parlementaires. Il s’agit d’un comité qui examine les plaintes que des élus parlementaires de tous les pays du monde adressent au siège de l’Union interparlementaire à Genève, pour qu’elles soient instruites. L’Union interparlementaire effectue des enquêtes, reçoit les plaignants, se rapproche des organisations de l’ONU pour analyser, comprendre et peser pour que soient protégées ces libertés fondamentales.
Jamais les libertés fondamentales n’ont été autant attaquées sur l’ensemble de la planète, que ce soit en Ukraine, en Arménie, en Iran. Lutter contre ces dérives, c’est d’abord et avant tout, défendre et promouvoir nos systèmes de démocratie libérale.
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